Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

C H E Z   M O U N S E F

C H E Z   M O U N S E F
5 septembre 2008

Le sens de l'amitié

 

     Un ami ordinaire ne vous a jamais vu pleurer.
     Un véritable ami a eu les épaules humides de vos pleurs.

     Un ami ordinaire ne connaît pas le prénom de vos parents.
     Un ami véritable a peut-être même leurs numéros de téléphone
     dans son carnet d'adresse.

     Un ami ordinaire amène une bouteille de vin à votre fête.
     Un ami véritable vient avant pour vous donner un coup de main et
     après - pour vous aider à ranger.

     Un ami ordinaire est contrarié que vous l'appeliez quand il est
     déjà au lit.
     Un ami véritable vous demande avec inquiétude pourquoi vous n'avez
     pas pu l'appeler avant.

     Un ami ordinaire aime parler avec vous de vos problèmes.
     Un ami véritable aime vous aider à les résoudre.

     Un ami ordinaire, lorsqu'il vous rend visite, se comporte en invité.
     Un ami véritable ouvre le frigo et se sert.

     Un ami ordinaire pense que votre amitié est finie après que vous
     vous soyez querellé.
     Un ami véritable sait qu'une amitié se trempe dans une querelle
     et en ressort plus forte.

     Un ami ordinaire s'attend à ce que vous soyez toujours là pour lui.
     Un ami véritable est toujours là pour vous.

     Un ami véritable ? Celui qui reste à vos côtés lorsque tout le
     monde vous a abandonné.

 

  ..................................................................

  Un ami...

 
 

  A  ime que vous lui disiez ce que vous ressentez
  B  énit le jour où vous êtes rencontrés
  C  alme vos craintes
  D  onne sans attendre en retour
  E  st toujours prêt à donner un coup de main

  F  ait une différence dans votre vie
  G  arde ses amis dans son coeur
  H  armonise vos pensées quand elles se bousculent
  I  nvite ses amis à se connaître entre eux
  J  ubile quand vous réussissez

  K  laxonne devant pour que vous passiez
  L  it cette  liste et pense à vous
  M  aximise vos qualités
  N  e juge jamais
  O  ffre son support

  P  arle si on vous cache quelque chose
  Q  uestionne vos certitudes
  R  emonte votre moral
  S  ait dire des choses sympas sur vous
  T  éléphone juste pour dire "Comment ça va?"

  U  tilise les mots justes au bon moment
  V  ous accepte tel que vous êtes
  W  eek-end ou pas, il ne vous abandonne jamais
  X  -trêmement indulgent, il pardonne vos erreurs
  Y  a-Qu'à, il ne connaît pas, il agit
  Z  éro problème, il vous aime!

Publicité
17 janvier 2008

Ifrane la perle de l'Atlas

C'était un jeudi, le 10eme jour de ce mois de janvier 2008. J'en ai profité pour aller visiter le moyen atlas, plus précisément la région d'Ifrane, à quelques 200 km de Rabat la capitale. Ce déplacement n'était pas fortuit. Bien au contraire, c'était pour voir la ville enneigée et ses environs tout de blanc habillés. Quel plaisir ! Des paysages splendides s'offraient à la vue émerveillée devant tant de charme naturel. Et malgré le froid ambiant, on sentait vraiment chaud au coeur.

DSC00923 Photo_020 Photo_021 Photo_043 Photo_045 Photo_046 Photo_050 Photo_126 Photo_113 Photo_143 Photo_160 Photo_153 Photo_156             Photo_149

Pour plus de photos consulter l'album photos.

16 janvier 2008

Bonne appétit

Le Maroc est un pays qui dispose d'une renommée internationale en matière de gastronomie. En fait, la cuisine marocaine est très connue et ses plats délicieux font le plaisir des touristes de par le monde. Il vous suffit de rentrer dans l'un de ces restaurants qu'on trouve un peu partout et de vous installer confortablement pour qu'on vous propose un menu comme celui là :

bon_app_tit ou encore comme celui ci : bon_app_tit2

Miam miam !

Le soir, pour le dîner, on vous sert : bon_app_tit3 Il faut éviter le surpoids !

Tous ces mets ont été préparés là : bon_app_tit5

Comme vous pouvez également trouver des denrées alimentaires là :  bon_app_tit4 

Et surtout, il y aura toujours quelqu'un pour vous souhaiter  bon_app_tit6

Si par malheur, après avoir pris votre repas, vous ne vous sentez pas bien et que vous avez besoin d'aller au petit coin, alors vous avez vraiment l'embarras du choix :

 bon_app_tit7   bon_app_tit8   bon_app_tit9

CONCLUSION :

Le Maroc est assurément le plus beau pays au monde. Sinon, je donnerais ma "langue" au chat !

5 janvier 2008

L'histoire de Volubilis (d'aprés Wikipédia)

Volubilis est une ville antique romaine située sur les bords de Oued Khoumane, rivière de la banlieue de Meknès, non loin de la ville sainte de Moulay Idriss Zerhoun où repose Idrîs Ier.

HPIM3929                      HPIM4010

Le nom de Volubilis du site serait dû à l'abondance de la plante. Le nom berbère de la ville est Walili, Oualili, ou Walila (arabe : walīlā وليلى) qui désigne la fleur de liseron. La ville vivait du commerce de l'huile d'olive. On retrouve dans les ruines de nombreux pressoirs à huile.

En 42 ap. J.-C., l'empire romain annexe le royaume de Maurétanie Tingitane (de Tanger), après l'assassinat par l'empereur Caligula du roi maurétanien Ptolémée. Volubilis devient la capitale régionale de l'administration romaine, avec le statut de municipe. Elle se range alors résolument dans le camp des romains en créant une milice qui contribue à l'anéantissement des révoltes contre l'Empire.

HPIM3985     HPIM4012   HPIM3990

Un forum, quatre édifices thermaux publics et des maisons sont construits. Un aqueduc apporte l'eau des sources du Djébel voisin jusqu'à deux fontaines publiques, les thermes et les maisons. Deux puits et une citerne complètent ce réseau. Les maisons se couvrent de toits à double pente en tuiles romaines. Un temple avec ses lieux d'offrandes et de sacrifices se construit sur les pentes du tumulus.

Photo_070     HPIM4008     HPIM3938

Vers 285, les fonctionnaires romains quittèrent la région pour se replier sur Tanger. Le retrait des Romains se traduisit aussi par des changements de mode de vie. L'aqueduc n'était plus correctement entretenu et la ville se déplaça : les habitants abandonnèrent les parties hautes pour se rapprocher de la rivière.

L'invasion des Vandales, venus d'Espagne en 429, marqua la fin de la période romaine. Vers 600, l'habitat se replie progressivement sur la pente ouest, à l'intérieur d'une enceinte réduite. Les fortifications sont prolongées du côté de l'oued Khoumane. On construit les nouvelles maisons et le nouveau rempart avec des blocs prélevés sur les édifices des autres quartiers.

En 681, l'Islam se répandit dans tout le Maghreb. Les Abbassides installèrent une garnison à Volubilis.

En 789, Idrîs Ier, un descendant de Hasan et de Alî, le gendre du Prophète, s'enfuit pour échapper aux persécutions abbassides. Il s'installa à Volubilis, (re)devenue Walila.

HPIM4023       HPIM4016

Avec la fondation de Fès par Idrîs II (808), Volubilis perd encore de son importance en abandonnant son rôle de capitale. C'est le début du déclin inexorable de la ville.

En 818, Volubilis accueille des Andalous chassés de Cordoue. Ceux-ci s'installent en bordure de l'Oued. La ville romaine sert de carrière pour les matériaux de construction. Les guides locaux racontent que le site n'a été complètement abandonné qu'après le séisme de 1755 à Lisbonne. Le site a été occupé de façon permanente jusqu'au XIIe siècle assurément.

La cité a été partiellement fouillée depuis 1915, sous le protectorat par des archéologues français et marocains. Aujourd'hui, ce sont 40 hectares de vestiges qui s'étendent au milieu des oliveraies et des champs. Quelques monuments prestigieux ont été restaurés pendant le XXe siècle. La qualité de conservation remarquable des mosaïques et l'exceptionnelle préservation du site ont incité l'UNESCO à le classer au patrimoine mondial de l'humanité.

En 1946, les fouilles ont permis de trouver des bustes de bronze dont l'un figure Caton d'Utique. Les zones fouillées représentent moins de la moitié du site.

L'activité antique de la cité est visible par le nombre élevé d'huileries et de boulangeries identifiées sur le site.

Photo_058

Quelques maisons permettent de bien percevoir le plan de ces grandes demeures romaines avec leur atrium et impluvium. On a retrouvé plusieurs établissements de bain : quatre d'époque romaine avec un hypocauste, et un hammam de la période arabe.

Volubilis attire de nombreux visiteurs. Le site est classé patrimoine universel par l'UNESCO.

5 janvier 2008

Mes vidéos sur dailymotion

Publicité
18 décembre 2007

Ce que les widadis pensent...

WAC 0-2 IZK : la honte  !

Comment appeler autrement cette défaite face à l'Ittihad Zemmouri de Khemisset, un non match dans lequel nos joueurs gatés se sont fait battre à tous les niveaux.

Incroyable, impossible et inimaginable, c'est ainsi qu'a été jugé le résultat du match du WAC face à l'IZK, non pas par les supporters du Wydad qui ne peuvent pas être objectifs, mais par les milliers de parieurs du Toto Foot qui n'ont pas mis 2 dans leur pronostique de résultats.

Même Houcine Ammouta n'y croyait pas, en effet après le match il avouait à Wydad.com qu'il s'était rendu compte en seconde mi-temps qu'il pouvait faire quelque chose et que s'il avait su que le Wydad ne réagissait pas, il aurait joué le jeu de l'attaque bien avant.

Une équipe sans âme et sans coeur :

Avec la motivation d'un écolier de retour de vacances, les joueurs du Wydad ont débuté ce maudit match; dès les premiers instants de la rencontre il était clair à voir la lenteur d'execution des passes, la lenteur de réaction aux contres des visiteurs et le très mauvais placement sur les corners et coups francs; que cette équipe manquait principalement de volonté de faire quelque chose. Certains joueurs ont carrement pris la grosse tête, un changement de comportement moral qui est inversement proportionel à leur niveau de jeu; pas besoin de donner des noms, le public les reconnaitra.

Comment en 90 minutes, le Wydad n'a quasiment jamais été dangereux, comment une équipe qui a couté plus d'un milliards de centimes de recrutement ne peut elle pas faire le jeu dans son propre terrain. L'on peut se demander également, pourquoi le Wydad a joué en 4-3-3, une tactique qui a déjà montré largement ses limites, même le commentateur de 2M ayant remarqué que Bidoudane se noyait au milieu de quatre défenseur de l'IZK.

Pour ce qui est du match en soit, il fut d'un calme plat imposé par le huit clos et par une absence quasi totale d'actions dangeureuses des deux cotés. Il faudra en fait attendre la 17eme minute pour voir la première occasion, elle sera en faveur de l'IZK, Fatihi reprendra un coup franc de la tête qui sera dévié en corner. Trois minutes plus tard Doulyazal envoyait un beau ballon sur corner sur la tête de Talbi qui ratait le cadre. Il faudra ensuite attendre le second half et voir quelques petites occasions du WaC sans grand danger jusqu'aux deux buts de l'IZK auquel réagira Bidoudane d'un tête mal cadrée.

Quel avenir pour cette équipe ?

Il est encore un peu tot pour dire que la saison est terminée pour le WAC, même si la plupart des indicateurs sont au rouge. Il faut absolument une réaction au sein de l'effectif, cela passe par une prise de conscience collective que les choses ne vont pas bien à cause des joueurs car tout a été mis à leur disposition pour qu'ils réussissent. Exemples de situations qui démontrent que le groupe Wydadi est éclaté, le fait qu'un Saidi qui vient d'être remplacé à la mi-temps revienne sur le banc de touche telephone portable à l'oreille, ou bien qu'un Madihi ne se lève même pas pour saluer ses partenaires mercredi dernier lorsque le WAC a marqué contre le Taléa. Alors, messieurs, du sérieux ou laissez ceux qui en veulent, jouer à votre place.

Composition WAC: Lamyaghri, Louissi, Adoua, Mansour, Sekkat, Menkari, Talbi, Doulyazal, Saidi, Madihi, Bidoudane Entraineur : Jean Michel Cavalli

Composition IZK: Badda, Legraoui (Fall 84eme), Belbekri, Fatihi, Lemrabet, Belamri, Housni, Benjilali (Zahani 90e), Wahdi, Chihani (Gaye) Fahim. Entraineur : Houcine Ammouta

 

Arbitre : Rouissi

Spectateurs : 0

Recette : 0 DHs

Avertissements : 

Expulsions :

Buts : Chihani (68eme) Fatihi (82eme) (IZK)

 

SITE DU WIDAD DE CASABLANCA

12 novembre 2007

PAROLES DE SAGE

Avez-vous déjà réalisé que la seule période de la vie qui aspire à vieillir est l'enfance ?

Si tu as moins de 10 ans, tu es tellement excité à l'idée de vieillir que tu penses en fractions :

- Quel âge as-tu ?

- J'ai six ans et demi.

Pourtant, tu n'auras jamais trente-six ans et demi ! Tu as 6 ans et demi, presque 7 ! C'est le bonheur !

Tu deviens par la suite adolescent, tu pourras difficilement te retenir ! Tu sautes d'une année à l'autre, presque des années :

- Quel âge as-tu ?

- Je vais avoir 16 ans.

Tu as peut-être 13 ans mais tu vas avoir 16 ans !

Et le plus beau jour de la vie, tu deviens majeur, 18 ans.

Youpi ! Le mot même a l'air d'une cérémonie!

Tu as ensuite 20 ans. Quand on aime, on a toujours 20 ans !

Puis, tu passes le cap des 30 ans !

Et puis, tu as 33 ans, l'âge du Christ. Que s'est-il passé ? Il est MORT à cet âge-là ! On y repense à deux fois !

Y a quelque chose qui cloche là, tu t'en vas sur 40. Woe ! Applique les freins, la vie te glisse entre les doigts !

Avant de t'en rendre compte, tu arrives à 50, un demi-siècle, et tes rêves s'envolent.

Mais attends ! Tu te rends à 60. Tu ne pensais pas te rendre là ! La pension de vieillesse qui arrive.

Et, tout doucement, tu arrives à 70 !

Par la suite, la vie se vit au jour le jour, tu comptes les saisons, tu te mêles dans les jours de semaine !

Puis à 80, chaque jour devient un cycle complet ! Tu te rends au dîner, t'arrives à 16 h 30 et t'as hâte d'aller te coucher !

Et ça ne s'arrête pas là ! Quand tu arrives à l'âge de 90, tu commences à régresser !

- Il n'avait pas encore 92 ! entend-on au salon funéraire.

Et une chose étrange arrive : Si tu te rends à 100 ans, tu redeviens enfant !

- J'ai 101 ans et demi !

Je vous souhaite à tous de vous rendre à un 101 ans et demi en santé !

 

COMMENT RESTER EN SANTÉ :

1. Ne vous occupez pas de chiffres non nécessaires. Ceci inclut l'âge, le poids, le taux de cholestérol, la pression et la taille. Laissez le docteur s'en préoccuper, c'est la raison pour laquelle on paie l'assurance maladie !

2. Ne conservez que les amis joyeux ! Les grincheux vous démoralisent.

3. Continuez à apprendre. Apprenez toujours plus au sujet des ordinateurs, de l'artisanat, du jardinage ou autre. Ne laissez jamais votre cerveau au repos. Un cerveau au repos est l'atelier du diable. Et le nom du diable est Alzheimer !

4. Amusez-vous de choses simples.

5. Riez souvent, longtemps et fort. Riez jusqu'à ce que vous n'ayez plus de souffle et que vos larmes coulent.

6. Si vous avez une grosse peine, pleurez un bon coup, séchez vos larmes et continuez votre chemin. La seule personne qui vous accompagne pour la vie est vous-même. Soyez VIVANT tout au cours de votre vie.

 7. Entourez-vous de choses que vous aimez: les animaux domestiques, des collections, de la musique, plantes, passe-temps ou autre.

8. Prenez soin de votre santé :Elle est bonne, conservez-laElle est instable, améliorez-la Vous n'en avez plus le contrôle, allez chercher de l'aide.

9. Ne voyagez pas dans le temps vers la culpabilité. Voyagez jusqu'au centre d'achats, vers la campagne, vers le pays voisin mais jamais où vous rencontrerez la culpabilité.

 10. Dites à ceux que vous aimez que vous les aimez, à chaque occasion .

 

ET SOUVENEZ-VOUS :

La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations prises mais par le nombre de moments qui nous ont coupé le souffle.

George CARLIN

11 novembre 2007

Désertification culturelle.

       

Maroc : désertification culturelle

   
Par Tahar Ben Jelloun

C’était il y a longtemps. Je prenais un café avec Jean Genet dans le centre ville à Tanger. La Marche Verte venait d’avoir lieu. Nous parlions de cet enthousiasme du peuple marocain, puis Genet s’arrêta et posa son regard sur un groupe de jeunes qui étaient là en train d’attendre quelque chose ou quelqu’un. Ils s’ennuyaient. Après un moment de silence, il me dit :
--Tu sais qu’en ce moment a lieu à Paris une très belle exposition de Van Gogh ; le ministre de la culture marocain devrait organiser des charters pour emmener ces jeunes voir ces magnifiques peintures. Ce serait rendre un grand service au Maroc.
Certes Genet était connu pour son esprit de provocation. Mais là, ce n’était pas une de ses idées dérangeantes et malintentionnées. A bien réfléchir il avait raison. L’idée du charter est une métaphore. On pourrait imaginer d’offrir un voyage aux étudiants les plus méritants pour visiter le musée du Prado à Madrid ou le Louvre à Paris. Encore faut-il avoir un ministère digne de ce nom et un intérêt sincère pour la jeunesse de ce pays. On pourrait aussi imaginer une telle exposition se tenir dans un grand musée du royaume. Il n’y a pas de musée ? Ah, bon. Pas de musée national ? Rien ? Des projets ? Passons.

Nous assistons de plus en plus à une avancée du désert culturel dans notre pays. Cette désertification est une réalité criante. Certes, il existe un ministère avec un ministre et des fonctionnaires. On me dit que son budget est tellement misérable qu’on n’en parle même pas. Mais ce qu’il y a de pire que l’absence de moyens financiers c’est l’absence de volonté politique. La culture a certes besoin d’argent pour se produire. Mais elle a surtout besoin de considération et de réelle volonté afin de lui ouvrir un espace assez large pour exister. Le peuple a sa culture, encore faut-il la valoriser et lui donner les moyens de s’exprimer.

On a pris l’habitude de confier la culture du pays aux centres culturels étrangers comme les instituts français, allemand, espagnol. Heureusement qu’ils existent, d’abord parce qu’ils sont utiles et nécessaires, ensuite parce qu’ils démontrent la faiblesse voire l’inexistence d’initiatives nationales qui répondraient aux attentes d’une jeunesse qui comme toutes les jeunesses du monde a besoin de consommer de la culture qu’elle soit classique ou moderne, provocatrice ou simplement traditionnelle.
Laisser cette jeunesse livrée à elle-même dans un contexte politique mondial marqué par l’extrémisme meurtrier, est une erreur, une faute dont on ne mesure pas les conséquences à court ou long terme.

Les politiques devraient comprendre que le développement économique du Maroc est incomplet et lourdement handicapé sans le développement culturel. En quoi consiste-t-il ? Le chantier culturel devrait être aussi important que celui de l’enseignement ou du moins qu’il en fasse partie.
Je me souviens lorsque Mohamed Benaïssa avait été nommé ministre de la culture, je lui avais conseillé, en tant qu’ami, de lancer la construction de plusieurs centres culturels dans les villes du royaume. Je lui avais donné l’exemple du Centre Beaubourg à Paris qui est un véritable champ de bouillonnement culturel. Des milliers de visiteurs quotidiennement. Une réussite formidable dans une capitale qui ne manque pas de musées ni de lieux où les nourritures culturelles sont aussi importantes que les nourritures terrestres.
Evidemment nous n’avons pas les moyens de la ville de Paris. Mais avons-nous des idées ? des initiatives simples pour développer les potentialités créatrices de notre jeunesse ? Benaissa avait acquiessé avec un sourire en coin du genre « cause toujours ».

La suite sur le site officiel de Tahar Ben Jelloun

 

29 septembre 2007

Lettre d'un Z’immigré

Paris, le ../../....

Cher frère le vert,

Comme tu sais, j’ai quitté la Tunisie et j’ai coupé la mer pour la France. C’est le pain, il faut la suivre où elle va. Chaque matin, je vais au travail et je trouve devant moi mon patron fils de chienne, il me l’achète car j’arrive toujours en retard. Un jour, il a commencé à gueuler sur moi, je lui dis : la religion de ta mère, pourquoi tu cries sur moi ? J’ai pris un batton et je lui ai enlevé son père. Il m’a renvoyé du travail et maintenant, je descend tous les jours à Paris chercher du travail, malgré la pluie qui tire deux fils du ciel.

Elle a beaucoup de jour, je suis passé sur mon cousin LUMIERE qui bosse comme travailleur de ceinture dans un chantier. Il m’a dit que sa femme HEUREUSE va fabriquer du couscous le dimanche qui viendra. Alors, j’ai posé la pose et je suis allé à leur maison. Là-bas, j’ai trouvé une mauvaise odeur, car mon cousin ne lave pas les pieds que chaque mois. Après le repas, j’ai rendu tout ce que j’ai mangé car ça femme a fabriqué un couscous très chaud, et mois j’ai l’estomac. Je ne mange pas des piments du pays des esclaves.

En ce qui concerne la FCR, c’est une histoire vide car les voitures sont chères comme du feu, en plus, je ne travaille pas, j’ai la guigne sur moi. Dis à notre voisine FLEUR que je viens en été la prendre de son père, et que je lui achette une chaussure qui ne va pas la frapper.

Cher frère le Vert, ne t’inquiète pas sur moi, ton frère cinq et jeudi sur lui sait comment dessiner son pain, mets ton oeil sur ta mère et ne la laisse pas malade, porte la au docteur. Dis à ma soeur LUNE, que l’étrangère qu’elle a envoyé aux colis-postaux je l’ai tout mangé et dis à mon frère L’ARABE que je lui ai acheté un pantalon qui ne boit pas.

Enfin, passe le bonjour à tout le monde et j’espère que notre Dieu nous additionne dans une belle heure. Rends moi vite.

Ton frère
Esclave de Dieu

26 septembre 2007

Le doyen de l'humanité

Le véritable doyen de l'humanité est un Marocain, Sidi Kaddour Maksouri, âgé de 123 ans, est et non le Japonais Tomoji Tanabe qui vient de fêter ses 112 ans, rapporte, mercredi, le journal ‘Al Ahdate Al-Maghribia'.

Sidi Kaddour Maksouri, fauconnier et excellent cavalier participant à des fantasias à chaque occasion, vit toujours dans sa commune natale Kouassem à Ouled Fraj, qui relève du cercle Sidi Smaïl (Province d'El Jadida), précise le journal.

Il se nourrit essentiellement de pain d'orge, d'huile d'olive, de miel, de dattes et de légumes, de fruits de saison et dormait à même le sol sur du foin.

Il est allé pour la première et dernière fois consulter un médecin il y a trente deux ans. Le praticien lui avait alors recommandé une opération chirurgicale, faute de quoi, il prendrait de graves risques. Trente quatre ans après, il vit toujours et en bonne santé.

Sidi Kaddour Maksouri, qui était un habitué du moussem Moulay Abdallah de fantasia, raconte qu'il avait dix ans à la mort de feu Hassan 1er dont il se souvient très bien. En effet, avant son décès en 1894, ce Souverain avait visité la commune de Kouassem où il avait donné des instructions à son représentant pour dispenser des impôts les habitants de cette région.

Maksouri, qui s'est marié trois fois, n'a pas eu d'enfants mais a adopté un garçon âgé actuellement de 45 ans.

Le Matin.ma

Publicité
1 2 3 4 5 6 7 > >>
C H E Z M O U N S E F
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité